Dans le cadre de ses Commissions Cinéma et Télévision, la PROCIREP soutient de nombreux programmes de formation concernant le secteur de la création audiovisuelle et cinématographique. Ci-après les formations soutenues par la PROCIREP :
En 1993, des producteurs européens chevronnés, dont René Cleitman et David Puttnam, décident de mettre en commun leur savoir-faire et leur expérience pour en faire bénéficier la génération montante et ainsi faire avancer la cause du cinéma indépendant.
Avec le soutien d’un important réseau de professionnels, ils créent ACE, centre de formation et de développement destiné aux producteurs indépendants européens.
Les différents objectifs de ACE vis-à-vis des producteurs : les mettre au centre du processus de production tout au long de la chaîne, de l’écriture à l’exploitation du film ; les conseiller pendant la période de développement, et accentuer leur implication auprès des auteurs ; leur procurer un lieu unique de dialogue, d’échange d’informations et d’expériences avec leurs pairs européens ; favoriser les contacts permanents avec les professionnels de l’industrie au niveau international ; offrir un service « à la carte » tout au long de l’année, adapté à l’expérience de chaque producteur en fonction de ses projets et des perspectives de développement de sa société.
Grâce aux ateliers de formation et au suivi personnalisé de projets offerts par ACE, les stagiaires peuvent optimiser les chances de réussite de leur film. En effet, ACE s’efforce d’aider les producteurs à garantir une cohérence maximale à leur projet, en mettant toujours en perspective tant les aspects créatifs que financiers. Echanges, analyses et travail du scénario, élaboration de plans de financement, identification et recherche de partenaires : toute la démarche de développement du projet se construit avec les producteurs ACE, qui restent seuls décisionnaires.
Fondé -entre autres- par la PROCIREP en 1996, le Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle (CEEA) est une association à but non lucratif qui a pour mission de former des scénaristes professionnels, futurs créateurs de contenu et de sens pour la fiction française.
L’objectif du CEEA est de former des auteurs opérationnels dont la technique soit au service de leur univers personnel, de leur point de vue sur le monde. Loin de formater les imaginaires, le CEEA offre au contraire les connaissances et techniques indispensables pour les exprimer.
Le métier de scénariste est complexe, hybride, protéiforme. Il requiert des aptitudes, des compétences et des qualités multiples. Ce métier se fonde sur des connaissances, une expérience et un savoir-faire qui ne peuvent s’acquérir et se transmettre que dans le cadre d’un apprentissage long, progressif et intensif. Pour toutes ces raisons, la formation au métier de scénariste ne peut se concevoir que sur le mode de la pluridisciplinarité et de la transversalité, où chaque domaine doit communiquer avec les autres, chaque niveau de savoir doit alimenter les autres.
Les Ateliers Varan, ce n’est pas une école au sens classique et académique du terme : les méthodes de travail y poussent à l’extrême le principe de l’enseignement par la pratique. Tout s’articule, pour chaque étudiant, autour de la fabrication de films « en grandeur réelle ». C’est aussi un espace de liberté hors des contraintes des lois du marché audiovisuel, on y incite les stagiaires à traverser une véritable expérience cinématographique. Les apprentis cinéastes y apprennent à chercher leur propre chemin de langage.
C’est en réalisant son film que chaque stagiaire s’initie à l’écriture cinématographique, à la prise de vue, à la prise de son, à la réalisation et au montage. Réaliser accélère et inscrit durablement l’apprentissage.
Les Ateliers Varan, école française de cinéma reconnue à l’échelon international, association loi 1901 et ONG sont membres du CILECT (Centre International de Liaison des Ecoles de Cinéma et de Télévision), bénéficient du statut consultatif auprès de l’UNESCO et travaillent régulièrement avec la Direction de la Communication du Ministère des Affaires Etrangères.
C’est à Lussas, village documentaire en Ardèche. On s’y retrouve à douze étudiants pendant un an ou six stagiaires pendant deux mois, à partager son désir de film. Avec des gens qui font des films, avec des films à voir. À faire circuler sans cesse la question de ce que réaliser peut bien vouloir dire. À en faire l’expérience à travers ce que l’on fabrique et que l’on interroge : des textes et des plans, des images et des sons, de la parole, du temps. À mettre en commun ce que l’on ne sait pas forcément encore, sa propre pensée et sa pratique, qui se forgent d’être ainsi confrontées à celles de l’autre.
On y enseigne un Master 2 professionnel documentaire de création (option réalisation ou production), une formation à l’écriture documentaire et une formation à la réalisation documentaire. En fin de cursus, les rencontres producteurs ("Tenk de Lussas") organisées sur trois jours permettent aux étudiants de présenter de façon collective et individuelle à une quinzaine de producteurs, le projet de film qu’ils ont développé tout au long de l’année.
Les Rencontres d’Août se tiennent à Saint-Laurent-sous-Coiron, pendant les États généraux du film documentaire de Lussas, autre manifestation soutenue par la PROCIREP. Ce rendez-vous professionnel est pensé comme un temps de formation complémentaire à l’écriture et au développement des films. Cette formation s’adresse aux tandems auteur-producteur en attente d’une expertise de projet et désireux d’une rencontre avec des responsables d’unité documentaires de chaînes de télévision francophones et des partenaires institutionnels.
Eurodoc a été conçu pour offrir aux producteurs européens de documentaires une structure de formation spécialisée.
Produire des documentaires à un niveau d’exigence créative élevé appelle de plus en plus de moyens qui sont difficiles à rassembler au seul niveau national quelle que soit la taille du pays. Le paysage bouge vite, très vite. Se former sans relâche demeure vital.
Eurodoc est un réseau puissant, influent et solidaire, précieux pour faire face aux rapides évolutions du secteur documentaire. En 10 ans, Eurodoc a accueilli plus de 520 professionnels de 42 pays, participants et/ou experts des formations. Plus de 130 films sont terminés et près d’une trentaine sont en cours de production.
Depuis la création du programme, les objectifs demeurent les mêmes : améliorer la circulation transnationale des œuvres documentaires et renforcer l’internationalisation du développement des petites et moyennes entreprises du secteur.
La fémis, école nationale supérieure des métiers de l’image et du son, accessible sur concours à bac+2, assure un enseignement technique, artistique et culturel consacré aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Héritière de l’IDHEC, La fémis a été créée en 1986. Depuis 1998, c’est un établissement public industriel et commercial, qui dépend du ministère de la Culture et de la communication. Elle occupe les locaux des anciens studios Pathé, rue Francoeur.
En une vingtaine d’année, La fémis a formé plus de six cents professionnels ; elle occupe aujourd’hui une place importante dans le monde audiovisuel. Films, téléfilms, émissions, réalisations multimédia portent aujourd’hui à leur générique les noms d’élèves de La fémis, une école professionnelle qui demeure une école d’art à part entière.
Créés en 1998 à l’initiative d’Elisabeth Depardieu, concrétisés par Jack Lang, Gérard Depardieu et Jack Gajos, les Ateliers Emergence ont pour but de repérer, d’aider et de lancer des réalisateurs en devenir.
Les ateliers Emergence sont parrainés par des personnalités issues des différents corps de métiers : Alain Chabat, Nicole Garcia, Gérard Krawczyk, Tonie Marshall, Pierre Salvadori, Nathalie Baye, Charlotte Rampling, Clovis Cornillac, Amira Casar, Claude Brasseur, Claudia Cardinale, Laura Smet ...
Exemples de films tournés grâce à Emergence : "Brodeuses" d’Eléonore Faucher, Prix SACD Cannes 2004, "Alex" de José Alcala, Nominé au Prix Louis Delluc 2005, "Podium" de Yann Moix, Prix Lancaster 2004 du Meilleur Film adapté d’une Œuvre Littéraire, "Satin Rouge" de Raja Amari, Prix junior du meilleur scénario, Festival de Seattle 2002, ...
La Poudrière propose à Valence, dans la Drôme, une formation supérieure à la réalisation de films d’animation à destination de français et étrangers qui ont déjà une pratique de l’animation et souhaitent se spécialiser dans la réalisation.
L’école vise la formation de professionnels susceptibles de porter eux-mêmes ou en équipe des projets de réalisation grâce à une maîtrise globale du processus de production d’un film. Le cursus est de deux ans à temps plein. Chaque promotion réunit une dizaine d’étudiants et stagiaires de la formation professionnelle.
La pédagogie repose sur la transmission directe de savoir et de compétences par des formateurs qui sont tous des professionnels de l’animation et dont les expériences sont multiples et pluridisciplinaires, que ce soit dans le cinéma ou dans l’audiovisuel.